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Chapitre 1 : des raisons pour être végétarien ou végétalien
LE FOIE GRAS : UN CONCENTRE DE SOUFFRANCES Traditionnel ou industriel, le gavage n'est pas un simple excès de nourriture, mais un vrai supplice qui mène irrémédiablement à l'agonie et à la mort les oies et les canards au bout de deux à trois semaines. On croit parfois que le gonflement du foie, bien qu'exagéré, est naturel. Il n'en est rien : c'est une maladie forcée (stéatose hépatique nutritionnelle donnant un énorme organe malsain) qui débouche sur la mort si le gavage se poursuit. Mais avant la mort viennent de multiples souffrances. - Le tuyau de l'entonnoir est enfoncé très profondément. La douleur est souvent accentuée par des accidents de gavage (perforation du cou ou du jabot, brûlures internes par le maïs trop chaud ). - Le foie, multiplié par 8, 10, ou 12, presse sur les poumons de ces oiseaux qui n'ont pas de diaphragme et rend leur respiration très difficile. Ils halètent péniblement pour trouver de l'air. - Le confinement est tel que les canards ne peuvent pas bouger dans leur cage de gavage (25 cm par 15 !) : imaginez une cellule de prison où vous ne pourriez pas écarter les bras du corps ! - Dans les parcs collectifs, la surpopulation est une autre source de stress. Pour éviter les agressions, on pratique le débecquage : le bec est coupé par une lame chauffée à blanc, il restera profondément douloureux toute la vie. - L'insalubrité accentue le développement des maladies. Les diarrhées, l'impossibilité de bouger due aux chocs de gavage fini par rendre les oiseaux, qui étaient propres et beaux avant le gavage, souillés d'excréments et malades. Au bout de quelques jours de gavage les oiseaux ne peuvent plus émettre de son et un silence de mort règne dans les parcs. Juste leur respiration est perceptible. - Ces oiseaux mâles (les femelles sont tuées à la naissance) au comportement de couple fidèle souffrent cruellement de leur isolement forcé. - Ils ont tendance à fuir le gaveur qui leur prend le coup. Au moment du gavage, leur stress intense dû à l'appréhension de la douleur est très perceptible. Officiellement, 4 à 10% des canards meurent avant l'abattage. De l'aveu même des gaveurs : " Beaucoup ne tiennent pas le choc ". Imaginez-vous, recevant deux fois par jour, en cinq secondes, l'équivalent de 15 kilos de spaghettis ! Douleur et anxiété, privations des moindres besoins comportementaux, sociaux et physiologiques : voilà la réalité du gavage, indéniable.
Y A-T-IL BESOIN DE PLUS ? Toute personne qui visite un abattoir ou qui assiste à l'assassinat ou à la torture d'un animal devrait avoir largement assez d'arguments pour ne plus soutenir de telles pratiques et ne plus manger les organes des animaux tués. |
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